Colloque 2008

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Colloque 2008

Amiens 28, 29 et 30 mars

Le socle commun :

peut mieux faire ?

En partenariat avec le CRDP d'Amiens

 

 

 

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Problématique

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Programme

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Ateliers

 

Documents téléchargeables (format *.pdf) :

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Fiche d'inscription

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Arrivée à Amiens

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Liste d'hôtels

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Localisation des hôtels autour du CRDP

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Plan réseau de bus

 

 

 

Un texte ambitieux mais insuffisant
   

Le décret situe clairement le socle commun dans une tradition républicaine dont le projet est d’élever le niveau culturel de tous. Cette tradition considère que l’école forme des citoyens. Les élèves doivent y être évalués à partir des mêmes références, quelles que soient leurs appartenances sociales, culturelles ou familiales. Or nous savons qu’un traitement « égalitaire » débouche sur l’aggravation des inégalités sociales. Peut-on encore affirmer que des conditions d’évaluation uniformes garantissent l’égalité des chances ? Le socle exprime-t-il la variété des cultures ou impose-t-il « un nouvel arbitraire culturel » par rapport auquel de nombreux jeunes sont d’emblée disqualifiés ? Les politiques du type « ambition réussite » suffisent-elles à différencier l’enseignement ?

Un texte ambitieux

Le texte du 11 juillet 2006 affiche de grandes et nombreuses ambitions pour le socle commun des compétences et connaissances :

-         il est supposé constituer « le ciment de la Nation » et il vise à faire partager « les valeurs de la République » ; 

-         il doit véhiculer une morale, « un ensemble de valeurs, de savoirs, de langages et de pratiques dont l'acquisition repose sur la mobilisation de l'École et qui suppose, de la part des élèves, des efforts et de la persévérance » ;

-         il affiche une dimension européenne en prétendant prendre appui sur la recommandation du Parlement européen et du Conseil de l'Union européenne en matière de « compétences clés pour l'éducation et l'apprentissage tout au long de la vie ».

-         il vise l’optimisation des résultats du système éducatif français notamment dans la comparaison internationale PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) 

-         il propose « une référence commune pour tous ceux qui confient leurs enfants à l'École, mais aussi pour tous les enseignants » ;

-         il est présenté comme « le fondement de l’enseignement obligatoire pour donner du sens à la culture scolaire fondamentale » et comme « un outil indispensable pour continuer à se former tout au long de la vie afin de prendre part aux évolutions de la société   être en mesure de comprendre les grands défis de l'humanité, la diversité des cultures et l'universalité des droits de l'Homme, la nécessité du développement et les exigences de la protection de la planète».

 

En résumé « il détermine ce que nul n'est censé ignorer en fin de scolarité obligatoire sous peine de se trouver marginalisé. L'École doit offrir par ailleurs à chacun les moyens de développer toutes ses facultés. »

 

Le socle commun dans l’environnement international[1]

 

Ces ambitions doivent être replacées dans le contexte international. La majorité des pays riches tente de définir un ensemble de références destinées à cadrer les politiques éducatives.  Si le vocabulaire diffère (compétences de base, compétences clés, aptitudes, capacités, standards ou normes), il existe malgré tout une tendance générale à moins s’attacher à définir des contenus de connaissance qu’à préciser les compétences (conditions de mobilisation et de mise en œuvre, critères des performances attendues). 

 

En revanche, les diverses tentatives s’inscrivent dans des politiques éducatives sensiblement différentes. Pour certains pays, il s’agit d’organiser « un marché scolaire » en évaluant le niveau de performance des établissements rendant ainsi possibles des comparaisons par les familles (par exemple en Grande Bretagne). Pour des états fédéraux (USA, Belgique), le but est de cadrer et d’harmoniser une école soumise à des règles variables sur l’étendue du territoire fédéral. Pour l’OCDE, l’UNESCO ou encore EUROSTAT, il s’agit de permettre la comparaison entre états et d’introduire des normes de qualité pour réguler les politiques éducatives. Pour l’Europe particulièrement, l’enjeu est clairement économique et comparatif[2]. Il est à remarquer que, dans ce domaine, elle ne peut mener qu’une politique incitative car l’éducation relève de la subsidiarité des états qui la composent.

 

Les normes ainsi produites peuvent viser un usage collectif (pilotage d’un système éducatif, comparaison entre établissements, normes de qualité) ou proposer des références pour l’évaluation individuelle des apprenants et la comparaison de leurs performances à des normes communes. Enfin, les différents modèles produits à travers le monde des pays riches différent aussi par leur forme : les uns définissent un niveau cible, lequel peut revêtir des valeurs variées (niveau de base souvent appelé « SMIC éducatif », niveau moyen pour une population donnée, niveau idéal dont on sait que peu l’atteindront). Le socle français est à la fois une base et un idéal pour la citoyenneté ce qui le rend ambigu. D’autres précisent en outre des niveaux intermédiaires en cours de formation qui permettent de réaliser un suivi plus précis des études (socle belge).

 

Le socle commun : peut mieux faire

 

Plutôt destiné à fournir des références pour l’évaluation des individus, le socle commun français soulève de nombreuses questions aussi bien à propos des multiples intentions qu’il affiche et qui le surdéterminent, qu’en raison de nombreuses obscurités, liées notamment à sa rédaction négligente résultant manifestement de compromis hasardeux.

 

Où sont les compétences ?

La rédaction du socle  présente des approximations qui rendent son usage difficile en tant que référent d’évaluation :

-          la modélisation des compétences retenue est peu rigoureuse et conduit à une répartition aléatoire de nombreux items dans les catégories retenues (connaissances, capacité, outils, attitudes) ;

-          certaines notions posent des problèmes et sont loin de faire l’unanimité dans le monde scientifique (ex. : la notion de « développement durable »), certaines affirmations mériteraient pour le moins d’être nuancées (ex. : « Les élèves doivent comprendre que les sciences et les techniques contribuent au progrès et au bien-être des sociétés ») ;

-         certains objectifs semblent hors de portée dans le cadre de la scolarité obligatoire si l’on ne prend pas soin de préciser le niveau d’exigence (ex. : « comprendre le lien entre les phénomènes de la nature et le langage mathématique qui s’y applique et aide à les décrire ») ;

-         les savoirs des sciences de l’homme sont réduits à une « culture humaniste »[3] et la production « d’opinions raisonnées », notion assurément contradictoire.

 

Le pilotage des études et l’évaluation

Le texte prend acte de ce que les enseignants s’écartent assez fortement des programmes. Le socle est-il, dans sa forme actuelle, l’instrument plus propre à réduire les écarts ? Ne faudrait-il pas conduire une réflexion plus précise quant à l’ensemble des conditions d’enseignement( horaire , programmes, pratiques pédagogiques et didactiques, matériels) ? La définition de niveaux intermédiaires (dont la rédaction tarde) et de niveaux d’exigence n’est-elle pas indispensable pour rendre le socle plus opératoire ? L’idée même de socle est-elle adaptée dans la mesure où elle conforte des représentations cumulatives du savoir, inexactes et inductrices de pratiques d’enseignement contestables ? Ne vaudrait-il pas mieux entrer dans une logique de compétences clés et d’évaluations formatives (voire formatrices) ?

 

Le socle : et après ?

Le socle désigne les compétences « indispensables » y compris pour une évolution ultérieure dans le cadre d’une activité adulte sur un horizon de citoyenneté républicaine idéale. Que deviendront les jeunes qui ne les maîtriseront pas en fin de scolarité obligatoire ? Seront-il « marginalisés ou handicapés » à vie ? Quelle action entreprendre après l’école ? La perspective est d’autant plus inquiétante que l’enseignement obligatoire ne se réduit pas au socle commun et qui lui-même ne se substitue pas aux programmes. Le socle a le mérite de proposer une orientation commune pour l’enseignement obligatoire – école élémentaire et collège liés dans une sorte d’école fondamentale. Mais l’articulation avec les études ultérieures reste obscur : le lycée pour tous ceux qui maîtrisent les compétences requises ? dans quelle voie de formation ? que deviennent les autres ?

 

La culture commune et les valeurs de la République

Le décret situe clairement le socle commun dans une tradition républicaine dont le projet est d’élever le niveau culturel de tous. Cette tradition considère que l’école forme des citoyens. Les élèves doivent y être évalués à partir des mêmes références, quelles que soient leurs appartenances sociales, culturelles ou familiales. Or nous savons[4] qu’un traitement « égalitaire » débouche sur l’aggravation des inégalités sociales. Peut-on encore affirmer que des conditions d’évaluation uniformes garantissent l’égalité des chances ? Le socle exprime-t-il la variété des cultures ou impose-t-il « un nouvel arbitraire culturel » par rapport auquel de nombreux jeunes sont d’emblée disqualifiés ? Les politiques du type « ambition réussite » suffisent-elles à différencier l’enseignement ?

 

L’individu dans la société

L’homme contemporain est confronté à une conception libérale de la société qui valorise les individualités, la flexibilité et l’adaptation aux contraintes économiques et aux variations des fonctionnements sociaux, qui organise par pans entiers l’activité dans des réseaux favorisant la circulation des personnes et des biens. En revanche, le discours républicain sur les valeurs communes relève d’un idéal d’unité et de dépassement des différences, où les valeurs sont le ciment d’une communauté nationale relativement stable socialement, ouvrant des perspectives d’ascension sociale, protégeant contre les déclassements. Comment un adolescent peut-il se situer et comprendre ce grand écart idéologique ? comment l’école peut-elle assumer les contradictions entre les valeurs qui découlent de ces idéologies radicalement opposées ?

 

Quelle école pour quelle société ?

Notre société est traversée par des modèles culturels pluriels. « L’élitisme républicain » est confronté à d’autres modèles issus de la culture de masse. Une même personne peut, tour à tour, appartenir à plusieurs groupes, partager, délibérément ou non, des cultures différentes. Plusieurs cultures coexistent et s’expriment à l’intérieur et hors de l’espace national. Leur diversité apparaît de plus en plus clairement comme une richesse et contribue à recomposer des identités collectives et personnelles. L’idéal universaliste républicain repose sur une conception abstraite du sujet qui ne correspond plus aux représentations dominantes. L’idéal universaliste ne participe-t-il pas d’un vaste mouvement de disqualification des cultures populaires ? Ne contribue-t-il pas ainsi à accélérer l’enfermement communautariste comme mode de défense contre cet abstrait universel ?

 

 

Françoise Clerc

Professeur émérite en sciences de l’éducation


 

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[1] Voir sur ce point le dossier réalisé par O. Meunier, décembre 2005, VST, INRP.

[2] Ainsi la Commission et le Conseil européen inscrivent le développement de l’éducation, de la formation et de la recherche dans des objectifs de développement économique, la cohésion sociale étant présentée comme un « accompagnement de la croissance économique. "L'Union doit devenir l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale" (Conseil européen, Lisbonne, mars 2000). Pour mettre en oeuvre cette déclaration, les chefs d'État ou de gouvernement ont souligné la nécessité d'assurer "non seulement une transformation radicale de l'économie européenne, mais aussi un programme ambitieux en vue de moderniser les systèmes de sécurité sociale et d'éducation". En 2002, il a été précisé que les systèmes d'éducation et de formation européens devaient devenir une référence de qualité au niveau mondial d'ici à 2010.

[3] Elle est définie ainsi, privilégiant une approche textuelle et littéraire des réalités sociales : « Elle enrichit la perception du réel, ouvre l’esprit à la diversité des situations humaines, invite à la réflexion sur ses propres opinions et sentiments et suscite des émotions esthétiques. 
Elle se fonde sur l’analyse et l’interprétation des textes et des œuvres d’époques ou de genres différents. Elle repose sur la fréquentation des œuvres littéraires (récits, romans, poèmes, pièces de théâtre), qui contribue à la connaissance des idées et à la découverte de soi. Elle se nourrit des apports de l’éducation artistique et culturelle. »

 

[4] De nombreuses recherches depuis les années 70 montrent que « l’indifférence aux différences » sociales est source d’échec scolaire (Perrenoud) : études portant notamment sur le rapport au savoir (Charlot, Bautier, Rocheix), sur les pratiques d’écriture (Lahire), sur l’impact des pratiques pédagogiques sur les élèves de cultures différentes (Rayou, Saugeat), etc.

 

 

 

 

 

 

 

PROGRAMME INDICATIF

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Vendredi 28 mars

 

à partir de14h

Accueil au CRDP d'Amiens

  15h00

Monsieur Tanneguy LARZUL, Recteur de l’Académie d’Amiens

Messieurs les représentants des collectivités territoriales

 

15h30

Yves Rollin, Président de E&D et Marie-Christine FERRANDON, directrice du CRDP

 

16h00

Conférence d’ouverture : Monsieur Claude LELIEVRE, Historien

« Notion de socle commun : historique et contexte international »

  17 h 30 Réception offerte par la  Mairie d'Amiens
  19h00

Visite d'Amiens

  20h00 Repas libre sur les quais de la Somme

 

 

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Samedi 29 mars

 

9h00

Conférence de Monsieur Eric LARCHER, Responsable de formation à l’ESEN
« Articulation entre socle commun et compétences : quelle mise en œuvre ?»
                Le devenir des disciplines, de l’évaluation, des parcours...

 

11h00

Conférence de Madame Angélique DEL REY, Philosophe
« L’école des compétences, quelle construction de l’homme et de la société ? »

  12h30 Repas au Restaurant Universitaire
 

14h00 -

16h30

Ateliers au CRDP et à l’Université Jules Verne

  17h30 Assemblée Générale d'E&D
  20h 

soirée festive

 

 

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Dimanche 30 mars

 

9h00

Table ronde :
« Limites et attentes du socle commun pour les différents partenaires »

-   Un représentant de parents

-   Un responsable d'entreprise

-   Un responsable régional de la formation professionnelle

-   Un intervenant  associatif pour les "compétences sociales"

-   Un représentant du collège de Chauny dans l'Aisne pour le livret de compétences

  10h00 Bilans et questions des ateliers
 

10h30

Conférence de conclusion « Réponses croisées sur le socle commun »
Madame Françoise CLERC, Chercheur en Sciences de l’éducation

 

12h30

Fin des travaux

 

 

Ateliers

 

1

Rouen

Socle commun et autonomie de l’établissement

 

Les enseignements du collège sont essentiellement assurés aujourd’hui à travers des programmes déclinés par niveau et juxtaposés entre eux par découpage en disciplines identifiées,  à l’exception des  « Educations à » ou de certains dispositifs comme les IDD.

Le fonctionnement de l’établissement est largement organisé à partir de cette configuration qui affecte aussi les procédures d’évaluation et de progression d’un niveau de classe à l’autre.

Le socle commun, lui, se structure autour de 7 piliers en un ensemble de connaissances, capacités et attitudes à maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire, c’est à dire en fonction d’un objectif terminal à atteindre., en continuité de l’école, solidaire de ce socle et en amont de  la poursuite d’études et de formations qui n’obéissent,  elles, pas à la même logique .

Cet état de fait constitue en lui même une tension et un paradoxe à gérer pour mettre en cohérence deux logiques apparemment antagonistes et pour lesquels  le niveau central du ministère,  au delà d’une refonte en cours des programmes et notamment pour le pilier 2 des langues vivantes, n’a pas  émis pour l’instant  de propositions précises de mise en œuvre.

 

Il revient donc aux établissements de prendre en charge concrètement  la résolution de ces problèmes et d’inventer des solutions. Ce que nombre d’entre eux commencent à entreprendre

 

Peut-on (doit-on) alors penser la mise en œuvre du Socle commun en s’appuyant sur la marge d’autonomie dont dispose l’EPLE et notamment par le biais de la possibilité d’innovation et d’expérimentations offerte par la loi de 2005 ? Notamment pour se réorganiser, comme c’est le cas pour les langues vivantes, sur la base d’un processus progressif de maîtrise de compétences et de connaissances, et non sur celle d’un découpage de contenus classe par classe.

 

Quel pilotage pédagogique pour cette mise en œuvre ? (rôle des acteurs et des instances)

Comment l’établissement peut-il se constituer en une collectivité suffisamment structurée pour légitimer ses choix pédagogiques ?

 

Comment penser (repenser) la politique de formation des personnels en lien avec de nouveaux besoins liés à la mise en œuvre locale du socle ? Quelle place donner alors à l’établissement dans l’élaboration et la réalisation des plans de formation ?

 

L’autonomie de l’établissement suffira-t-elle à apporter les réponses attendues ? Ne doit-elle pas pouvoir s’appuyer sur des structures de mutualisation et sur une fonction régulatrice assumée par l’institution ?

 

2

Nice

Socle commun et formation des personnels

 

Le socle commun de connaissances et de compétences fait aujourd’hui partie du paysage pédagogique et éducatif français.

 

Pour les personnels enseignants, d’éducation, comme pour les personnels d’encadrement, cette apparition a-t-elle induit la construction de compétences nouvelles ?

 

A-t-elle eu pour conséquence de mettre en relief certaines des compétences déjà attendues ?

 

A-t-elle imposé une approche différente des plans de formation initiale et continue de ces personnels ?

3

Aix -Marseille

Evaluation de l’élève et parcours individuel

 

Comment le système éducatif actuel peut il et doit il évoluer pour permettre à l’élève de construire un parcours personnel qui doit l’amener à la maîtrise du socle commun ?

Dans quel cadre et avec quels outils l’évaluation doit elle aider l’élève à se situer dans son parcours et à le construire ?

 

·          La notion de cycle a t elle encore un sens ? Doit on les utiliser comme des étapes intermédiaires ? Quel rythme imposer ?

·          Par quelles voies acquérir les différentes compétences ?

·          Nécessité de définir des compétences intermédiaires quand ? Comment ? ..

·          Y a t il une articulation entre le parcours collectif et le parcours individuel ?

·          Que sera l’organisation du travail dans l’établissement scolaire ?

·          Le groupe classe aura t il encore sa place ? Jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire, l’établissement scolaire sera t il le seul lieu ou l’élève pourra être évalué ?

·          Evaluation formative, sommative : quelle place dans ses nouveaux dispositifs ?   

 

4

Lyon

Socle commun et interdisciplinarité

 

Les 7 compétences définies dans le socle commun concernent de nombreuses disciplines enseignées à l’école élémentaire et au collège. A travers l’examen de la première et de la sixième compétences (maîtrise de la langue française, compétences sociales et civiques), l’atelier analyse les diverses disciplines concernées, les occasions qui leur sont offertes de contribuer à l’acquisition de ces compétences. Il réfléchit, sous forme de propositions concrètes, aux changements pédagogiques et organisationnels que cette nouvelle approche interdisciplinaire implique dans le fonctionnement des établissements, dans les pratiques des enseignants et dans les modalités et procédures d’évaluation.

 

5

Lyon

Quel avenir pour la classe avec le socle commun ?

 

La logique du socle commun et la mise en œuvre des PPRE signerait-elle l’arrêt de la classe, du redoublement voire du cursus scolaire tout entier et l’effacement du clivage premier/second degrés ?

Quels regroupements pour les élèves ? Sur quelle durée ? Quelle prise en charge individualisée ?

 

6

Paris

Lecture comparée des textes de référence et de loi

 

              Cadre européen : Compétences clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie

              Loi française : Décret du 11 juillet 2006 relatif au socle commun de connaissances et de compétences

 

7

 

Quelles alternatives au socle commun ?