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Quel projet commun pour l’École en Europe ? |
L’Europe, territoire aux frontières encore indéfinies, se cherche autour de valeurs fondatrices et revendique avec volontarisme la convergence d’intérêts de ses Etats membres pour un devenir prospère et démocratique. Avec une telle ambition, ne peut-on s’étonner que les européens ne soient pas encore parvenus à définir un intérêt général, « un bien commun » pour un projet éducatif fort ? |
Le 12 février 2004, la Commission européenne adressait au Conseil et au Parlement Européens un texte de cadrage de la politique commune (Construire notre avenir commun : défis politiques et moyens budgétaires de l’Union élargie). L’introduction définit un objectif fondamental : « Notre objectif commun doit être l’édification d’une Europe qui célèbre la diversité culturelle et nationale des États membres, qui reste attachée à l’identité nationale et qui, parallèlement, revendique les valeurs de l’identité européenne et soit animée de la volonté politique d’atteindre les objectifs communs. Une Europe qui soit placée sous le signe de la solidarité et du partenariat, qui donne aux citoyens la possibilité de bâtir ensemble une prospérité durable. Une Europe, enfin, dont la population est confiante en l’avenir, une Europe qui fasse entendre sa voix sur la scène internationale. » La commission Éducation et formation dans un texte de mars 2004 précise les moyens et le programme de travail concernant l’éducation au service de cet objectif. Trois éléments majeurs se dégagent de ce programme.
Le bilan de l’éducation et de la formation dressé par la Commission est alarmant : les performances de l’Europe concernant le nombre de diplômés et les compétences acquises en fin de scolarité seraient inférieures à celles des pays dont le développement est comparable ; les investissements publics en éducation de la zone Europe seraient en chute en pourcentage du PIB. Sachant que tout gain dans la formation s’accompagne d’un gain significatif de croissance, elle constate qu’il est nécessaire de procéder à la modernisation des systèmes d’enseignement et de formation : réformer les programmes d’enseignement, introduire de nouvelles méthodes d’enseignement, faire valoir une « assurance qualité ». Le but étant, d’une part, d’offrir un meilleur accès aux connaissances, notamment par le développement des réseaux d’information et, d’autre part, de favoriser « une ouverture aux influences extérieures depuis le marché de l’emploi jusqu’à la concurrence » (p 13). Pour l’enseignement scolaire, la Commission européenne (Éducation et formation 2010. L’urgence des réformes pour réussir la stratégie de Lisbonne. 3 mars 2004) considère que, dans une large mesure, il revient aux états membres de prendre des initiatives et reconnaît que plusieurs d’entre eux sont déjà entrepris « d’adapter leurs systèmes éducatifs aux enjeux de la société de l’économie et de la connaissance ». La politique européenne ainsi définie suscite quelques interrogations. Quelle est la place réellement attribuée à l’enseignement scolaire dans la construction européenne ? Il n’apparaît pas comme une des priorités affichées. Tant le Conseil que la Commission renvoient aux États membres l’initiative des améliorations dans ce domaine. Les finalités générales de la construction européenne s’opérationnalisent essentiellement dans des leviers à caractère économique et mobilisent majoritairement des moyens financiers (programmes de financement de la mobilité) ou réglementaires (harmonisation des diplômes et des qualifications). De larges zones de la politique commune d’éducation restent floues ou discutables et méritent un examen attentif.
Comment s’y prendre pour définir des finalités communes, réellement dynamisantes pour l’enseignement ? Comment ne pas réduire les ambitions communes à des procédures d’évaluation d’un minimum commun réducteur et générateur d’échec ? Françoise CLERC Éducation & Devenir |
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< Olivier Masson et Jean-Marc Nollet |
Jean-Richard CYTERMANN Professeur associé à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, ancien Directeur de la DEP au Ministère de l'Education Nationale |
Quel projet commun pour l'école en Europe ? |
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PAUSE |
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TABLE RONDE | |
Adiano COLOMBO, Professeur d'Université (Italie), Toth BARNABAS, Professeur de Lettres Classiques (Hongie), Luce PÉPIN, Responsable à la Commission Européenne de la coordination du processus de Lisbonne dans l'éducation et la formation animée par Olivier MASSON, CRAP-Cahiers pédagogiques |
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Pause Buffet |
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Problèmes TIC ? > |
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Reprise |
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Daniel BLOCH, ancien Recteur, Direction générale Éducation et Culture (Europe) | La notion de socle commun a-t-elle un sens en Europe ? |
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Le diaporama qui accompagnait la conférence de M. Daniel Bloch est téléchargeable au format *.ppt (lisible sous Power Point, Open Office, Star Office) et au format *.pdf (lisible sous Adobe reader) cliquer sur le format choisi |
Joël DECAILLON, secrétaire confédéral de la Confédération Européenne des Syndicats | |
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Jean-Marc NOLLET ancien Ministre de l'enfance des la communauté francophone de Belgique, député fédéral |
Grand Témoin |
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Conclusion des travaux : Jean DESESSARD, Sénateur de Paris et José FOUQUE, Président d'Éducation&Devenir |