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Ouverture | ||
Questionnement | José Fouque, Président d'Éducation & Devenir | |
Dans le cadre de la construction européenne, l'intérêt général en matière d'éducation semble imparfaitement défini. La question des services publics, exprimée sous les vocables de « bien commun », dissimule mal les risques d'une dérive technocratique et d'un affadissement de la notion même de « service public ». La littérature sur ce thème reste à dominante économique et inscrit l'Europe dans la course avec les États-Unis. D'où quelques questions :
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Conférence | ||
Quel projet commun pour l'école en Europe ? | Jean-Richard Cytermann, professeur associé à l'EHESS | |
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Ce sujet peut paraître paradoxal. Le caractère subsidiaire de l'éducation dans la construction européenne n'est pas forcément de nature à faire émerger un projet éducatif. Pour certains la politique éducative européenne serait trop imbriquée trop soumise à celle de l'emploi et cela aboutirait à une conception utilitariste, voire libérale, de l'emploi et, selon cette hypothèse, il serait dangereux d'avoir un projet éducatif pour l'Europe Nous verrons, au fil de cette conférence, que ces opinions reflètent une part de la réalité de la construction européenne en matière d'éducation mais qu'elles ne rendent pas compte de tous les aspects du processus. En même temps, de manière certes inégale selon les pays et les milieux, se développe dans le débat éducatif un intérêt croissant pour les systèmes éducatifs des autres pays. Il y a un renouveau de comparatisme en éducation, la plupart des pays européens étant confrontés, dans l'ordre éducatif, à des problèmes et des préoccupations analogues. Ces préoccupations communes peuvent amener logiquement à une comparaison des solutions mais aussi conduire à la définition d'objectifs communs. Telle est la démarche induite par le processus de Lisbonne, ce qui s'est traduit par l'adoption d'objectifs concrets pour les systèmes éducatifs européens. |
"Table Ronde" | ||||
Animée par Olivier Masson, membre du CRAP | ||||
Il nous a paru important de faire un détour par les systèmes éducatifs de pays d'Europe plutôt que de présenter à nouveau les différences entre ces systèmes. Nous avons voulu présenter les évolutions qu'ils connaissent. Beaucoup de systèmes éducatifs en Europe sont soumis à des réformes. On a des évolutions majeures et nous avons demandé à deux professeurs, M. Adrianio Colombo d'Italie et M. Toth Barnabas de Hongrie, de venir présenter les réformes de leur pays depuis vingt ans. Je voudrais vous demander un peu d'indulgence : essayez d'imaginer qu'on vous demande de présenter en un quart d'heure l'évolution qu'a connu le système éducatif depuis vingt ans! Difficile, non ? Les deux professeurs qui vont parler dans le cadre de notre journée vont le faire à propos de l'enseignement primaire, secondaire et supérieur. Il y a peu de débats en France et en Europe pour le système LMD. |
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Adriano Colombo, professeur honoraire | |||
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Toth Barnabas, Professeur de lettres | |||
Les compétences de base dans la "stratégie de Lisbonne" | Luce Pépin, membre de la Direction générale pour l'éducation et la culture, Commission européenne | |||
Conférences | ||
La France et l'Europe : quel projet éducatif commun ? |
Daniel Bloch, ancien recteur d'académie |
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Grâce à une politique conduite dans la durée, entre les années 1984 et 1993, la France s'est replacée au centre du peloton en matière éducative. Mais, au cours des dix dernières années, elle n'a plus progressé. Depuis l'an 2000, l'Europe a tenté de définir un projet éducatif collectif en le traduisant notamment sous forme d'objectifs pour 2010. Mais ce projet, qui a connu depuis son lancement des améliorations sensibles, n'a pas reçu, à ce jour, de véritable début d'application. De fait, dan ce domaine, l'Europe n'a qu'un pouvoir de conviction, et non pas, au sens juridique, de « compétences ». L'action doit prendre place au niveau des États membres, et selon leurs calendriers. Même si ce projet doit encore faire l'objet de débats, afin qu'il soit davantage partagé, il peut dès à présent constituer une référence utile pour la conduite de la politique éducative nationale. |
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Un point de vue syndical | Joël Decaillon, secrétaire général de la Confédération Européenne des syndicats |
Grand témoin | ||
Jean-Marc Nollet, ancien ministre, député fédéral Belge | ||
À commander au Secrétariat Général d'Éducation & Devenir, Collège du Val d’Auge 76560 DOUDEVILLE _ 15 € |
Document complémentaire et reportage photos Ü |